• Jeux vidéos

  • Another Code: Mémoires Doubles

    Tout juste orpheline de l'excellent Time Hollow, je me suis mise à la recherche d'un autre point n' click / Visual Novel sur DS et je suis tombée sur Another Code.

    En 2005 sort Another Code: Mémoires doubles, se vantant d'être "Le premier Jeu d'aventure sur DS". Développé par Nintendo himself et par le encore inconnu studio Cing (soit les mecs qui sortiront l'excellente et cultisime série d’aventure Kyle Hyde avant de mettre la clef sous la porte, faute d'un public assez mature sur la DS), le soft partait d'un très bon pied. 

    L'histoire suit Ashley, 13 ans. Elle a été élevée par sa tante Jessica après la disparition de ses parents dont elle ne garde aucun souvenir (ce qui semblait être la mode sur DS ! XD). L'adolescente a reçu une lettre de son père, accompagnée d'un appareil électronique appelé DAS (qui reprend le design de la première DS "Tank" pour plus d'immersion) et d'une injonction à le rejoindre sur l'île de Blood Edward pour le rejoindre. Sauf que, à peine arrivé sur l'île, Jessica disparaît et Ashley décide de partir à sa recherche. En chemin, elle croisera la route de D, un petit fantôme amnésique qui semble lié de très près au passé sanglant de l'île. C'est donc une double-enquête qu'il vous faudra mener entre passé et présent.

    Pour un Premier jeu d'aventure sur DS, c'est très bien pensé. Sur émulateur, je n'aime pas utiliser les boutons visuels qui rognent mon écran. J'apprécie donc les softs pensés pour être joués intégralement au stylet et force est de constater que l'écran du bas, représentant une carte en vue de dessus, est très pratique pour diriger Ashley au stylet. L'écran du haut quant à lui abrite des images fixes représentant les zones d’intérêt avec lesquels l'héroïne peut interagir.

    Les énigmes font appel à toutes les fonctions de la console: Le tactile, les deux écrans et le micro. Même si la solution est parfois tirée par les cheveux, elles sont assez variées et divertissantes. La partie Point and click pèche un peu plus dans le sens où l'on est totalement laissé à nous-même avec peu d'indice. On finit par cliquer partout, tout le temps.

    Contrairement à Time Hollow, on a peu d'aller-retour à faire tant les lieux sont variés mais le problème de ce jeu, c'est ces graphismes. On sent que l'on est face à un jeu de lancement de la DS avec une 3D qui est réellement à chier. La DS était tellement plus belle sur les jeux en 2D ! Et les sprites des PNJ ne sont pas moche du tout ! (Même si j'ai du mal avec ceux de Ashley et D mais c'est une question de goûts personnels). De même, si la musique arrive à créer une certaine angoisse parfois, elle reste facilement oubliable. Enfin, je trouve que les controles tactiles durant les enigmes sont laborieux.

    En bref: Si on peut reprocher à Another Code les défauts de son grand age, le scénario mi réaliste mi Fantastique-SF n'a pas prit une ride et, quand on voit de quoi a accouché le studio Cing après ça ( La suite de another Code, Hotel Dusk et The Last Window), on sait pourquoi ! C'est un jeu qui s'apprécie pour son histoire qui est son principal (Seul ?) avantage qui fait qu'on lui pardonne tout !

       


    votre commentaire
  • Cave Du Temps / Time Hollow

    La nintendo DS. Pour beaucoup, elle incarne la déchéance de la firme japonaise vers le casual gaming (même si elle a rectifié le tir en contrôlant les jeux sortant sur 3DS) et la petite machine traîne un peu une image de "console a bébés". Je l'ai moi-même eue à 5-6 ans et j'ai eu beaucoup de jeux à licences à la qualité discutable... Mais, parmi cette manne financière créée par l'ergonomie intuitive de la machine, on peut repérer quelques petits bijoux comme Time Hollow.

    Développé par Konami pour une sortie en 2008, le jeu aura le droit à un portage européen, notamment dans les pays francophones que sont nos voisins la Belgique et la Suisse...Sauf que le jeu a été purement et simplement annulé chez nous. Mais aujourd'hui, grâce à la magie de la sainte importation/émulation, il est est enfin à notre portée !

    Vous le savez, j'adore les visual novels et il faut dire que la portable de nintendo a le physique de l'emploi. Ses deux écrans permettent des combinaisons très confortables avec un écran image / un écran texte ou bien un écran interaction / un écran texte. Ça fonctionne très bien pour des séries comme Phoenix Wright et ça marche aussi pour Time Hollow. Certaines critiques ont jugé ce jeu comme étant trop dirigistes. On ressent bien là la pensée occidentale des jeux vidéos, pas habituée pour deux sous au concept de roman interactif. Clairement, avec un gameplay se basant sur la recherche d'objet dans le décor, de défilement de texte ou bien d'interrogation de personnage. C'est un jeu d'aventure et non d'action. La différence et là. Il faut jouer à Cave du temps comme si on allait voir un film au cinéma. 

    Et justement, le scénario de ce jeu est l'un des plus couillu que j'ai pu voir ses dernières années. Vous êtes Ethan Kairos, demain vous allez avoir 17 ans et vous dinez tranquillement avec vos parents avant de monter vous coucher sauf que, le lendemain matin, vos parents ont disparu depuis douze ans et c'est votre oncle qui a votre garde: Vous êtes dans une réalité alternative. Comment est-ce possible ? Votre chat vous apporte la réponse en même temps qu'un étrange objet qui s'avère être le Stylo Temporel, un objet capable de dessiner des trous (avec l'écran tactile) pour créer des passage entre les réalités afin de modifier le passé. Est-ce qu'il est arrivé la même chose à vos parents ? Qui est à l'origine de cette modification ? Vous allez devoir mener l'enquête mais... Aurez-vous assez de temps ?

    Porté par un scénario haletant, des musiques angoissantes et un chara-design manga des plus réussi, le soft se paie en plus le luxe d'animations bien maîtrisées à la professeur Layton rendues possibles par les prouesses techniques de la fin de vie de la DS. Il y en a trop peu, on en demande encore. Paradoxalement, c'est aussi au sein de ces animations que le bât blesse: Le doublage anglais est horrible. Entre les acteurs mal castés et ceux qui en ont rien à foutre, on se demande si ce n'est pas ça qui a coulé le projet en France. 

    Au final, Konami a signé ici un thriller fantastique haletant qui, même si il vous fera parfois tourner en bourrique, s'achève sans grande difficulté mais vous marque à vie comme l'un des meilleur scénario de jeu vidéo. Si il ne fallait adapter qu'un jeu de la DS en anime, ce serait lui ! 

    On se quitte sur la sublime bande-annonce du jeu. 

     


    votre commentaire
  • Saya no uta (eroge)

    Attention: Ce jeu est interdit aux moins de 18 ans à cause de scènes pouvant heurter la sensibilité et d'images à caractère pornographique.

    Ça, c'est dit. Bon ! Ce jeu a été développé par la société Nitroplus sur un script original de Gen Urobuchi. Il est sorti au japon en novembre 2003 sous le nom de Saya no uta (la chanson de saya), sur PC et a connu plusieurs portages et versions dont une non-censurée avec du contenu collector. Il est assez dur de savoir qui fait quoi et qui traduit quoi aussi je ne vais pas m'avancer pour ne choquer aucune team (Ah les joies de ne pas se faire d'ennemis sur internet !).

    Depuis qu'il a eu un accident de voiture, Fuminori voit son monde comme un amas de chaire et de sang et ses amis comme des monstres répugnants. Littéralement. Parmi ses visions cauchemardesques, il rencontre Saya. L'adolescente est la seule personne qui lui semble normale. Elle vit seule et recherche son père, grand neurochirurgien. Les deux jeunes gens vont alors se lier d'amitié mais Saya n'est pas ce qu'elle semble être et Fuminori sombre peu à peu dans la folie ,submergé par la noirceur du monde qui l'entoure. 

    Saya no uta (eroge)

     C'est donc un visual-novel. Il n'y a que deux choix à faire le long de l'histoire qui débloquent trois fins différentes. Le jeu a une durée comprise entre 2 et 10 heures (Mâtez cette fourchette tellement précise...)

    Je ne vais pas vous mentir: Oui il y a des scènes de sexe. Crues. Avec des images. Et un doublage vocal. Comme si ça suffisait pas. Mais il y en a très peu (3 ou 4 sur l’entièreté du jeu) donc ça passe... Par contre et ça , je pense que c'est le défaut de tous les supports tournant au hentai... On dirait que les scènes de cul ont été placées totalement aléatoirement genre:

    " Allez viens Saya ! On va retrouver ton papa ! Mais avant... ON BAISE !!!"

    On se croirait dans un what the cut...

    Saya no uta (eroge)

    Bref. Soyons sérieux deux minutes. Les graphismes des sprites sont plutôt jolis mais s'intègrent mal dans les décors en fausse 3D.Le doublage est honorable mais semble un peu forcé parfois. Les illustrations sont très bien réussie. Et je ne parle pas que de celles qui sont censurées bande de gros dégueulasses. 

    Malgré tout, le véritable point fort de ce jeu est son scénario. Il n'est pas exempt de défauts et traîne un peu en longueur mais l'histoire est prenante. Si vous aimez l'horreur vous allez être servis ! Et si comme moi vous vous cachez derrière votre doudou devant Vendredi 13, je vous assure que c'est glauque mais pas particulièrement hard visuellement. Pas de boyaux partout donc. Ne cherchez par contre pas de suspense: Malgré quelques retournements bien amenés,l'intrigue principale reste prévisible. 

    Saya est peut-être un peu hard pour commencer les visual-novels mais étrangement pas à cause de ses scènes de sexe mais par son ambiance. En ce sens, le jeu réussi parfaitement son pari. Je le réserve donc aux curieux bien accrochés ou aux joueurs expérimentés. 

    Vu l'endroit où mon lien redirigerais, je vous laisse le chercher tous seuls comme des grands ! 


    votre commentaire
  • Salutation ! Aujourd'hui, on parle de The knife of the traitor. Il s'agit d'un otome game développé par Clua à l'aide du logiciel Ren'py qui permet la création de visual novel. Il s'agissait d'une participation au concours NaNoReNo de 2012 qui exige de réaliser un jeu en un mois seulement.

    En tenant compte du délais, l'auteur a fait un travail formidable. Les illustrations ont été réalisées toutes en virtual painting et, si le jeu ne possède pas de doublage, il a une bande-son électronique qui correspond bien à l'univers de l'histoire.

    Justement, parlons de l'histoire. Lady Os, princesse zombie se réveille un matin après 4 ans de sommeil. Le couteau planté dans sa gorge l'empêche de parler de par la malédiction qu'il porte. Qui a voulu poignarder la princesse ? Le problème, c'est que dans cette prison, ils ne sont que 5.   Pourquoi a-t-on voulu tuer la princesse ?

    On va pas se mentir. C'est glauque. C'est très glauque. Mais qu'est-ce que c'est bon ! Les contraintes du concours passent comme une lettre à la poste grâce à la technique du cluedo. Les lieux sont rares mais bien exploités et les personnages haut en couleur sont attachant: Un dieu déchu, un savant condamné à rester dans son corps d'enfant, un oiseau bavard et un chien humanoïde. 

    The knife of the traitor n'est néanmoins pas exempt de défauts... Forcément, il est court et certaines joueuses vont se sentir frustrée de n'avoir que 4 mecs draguables. Mais , ces défauts sont à imputer au contexte de création.

    Par contre, le fait que l'ordre chronologique des actions ai une importance... What ? J'ai eu énormément de mauvaises fins à cause de ça ! 

    Et parlons-en des mauvaises fins... Attention, risque spoiler: 

    DU FUCKING CANNIBALISME LES MECS BORDEL ! SÉRIEUX ?!

    Humhum...reprenons: The knife of the traitor est au final un jeu très beau graphiquement, avec un concept intéressant mais qui aborde des thèmes euh...Matures ? Il possède une durée de vie très courte, deux heures avec toutes les fins, mais les développeurs ont pensé à des easter eggs de fin très agréables.

    Vous pouvez DL gratuitement et légalement la vf ici .


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique