• 10 Dance

    ( Petit achat coup de cœur de la JE 2016)

    10 Dance est un manga écrit et dessiné par Satou Inoue depuis 2012. En France, il est publié à partir de 2015 par IDP dans leur collection Hana, sorte de catégorie "Yaoi" Premium...Et on comprend vite pourquoi ! 

    Pour moi, 10 Dance est exactement un Yaoi qui se refuse à ne faire que du Yaoi et s'en est au point que ça devient brillant. Longtemps, la spécialisation et les sujets sérieux ont été cantonnés aux mangas généralistes. Si certaines œuvres notables comme Ai no Kusabi, Maiden Rose ou Sekaiichi hatsukoi se sont mit à aborder des registres aussi variés que la SF, le récit historique ou le monde de l'édition, la plupart des manga boy's love reste centrés sur des tranches de vie entre un couple établi ou en formation ce qui influe grandement sur leur originalité et leur qualité.

    En plaçant la romance homo au deuxième plan et en choisissant de faire durer sa saga (4 volumes à l'heure actuelle au Japon), l'auteure prend un risque énorme. Le yaoi reste un manga de niche et un manga bl, sans anime qui plus est, ne peut compter que sur sa qualité pour garantir son succès. 

    Et on a quoi au premier plan ? la DANSE ! Mais pas n'importe comment. L'histoire nous met au contact de deux danseurs professionnels, Shinya Sugiki, spécialiste des danses standards (de salon) et Shinya Suzuki, spécialiste des danses Latino-Américaines. Alors qu'ils sont les meilleurs dans leurs catégories respectives, ils se défient de participer au concours 10 Dance, une épreuve d’endurance rassemblant les danses des deux univers. Le problème ? Si ils excellent dans leurs catégories respectives, ils ne valent rien dans l'autre. Suzuki méprise les danses standards et Suguki n'a pas assez de spontanéité pour les danses latines. Ils vont devoir apprendre l'un de l'autre, remettre en question leurs préjugés et apprendre à se supporter pour progresser dans leur Art !

    C'est typiquement un manga de sport avant d'être un yaoi. Tous les codes y sont: La volonté de se surpasser, la grande compétition, l'apprentissage de nouvelles techniques (hérité du Shonen d'action dit Nekketsu) et les caractères forts. Ici, on a donc Suzuki, Cubain charmeur au sang chaud et Sugiki, bien trop parfait et sarcastique pour son propre bien. Des personnalités un peu classiques mais efficaces. Ce qui appuie encore ce registre c'est l'aspect très documenté qui entoure la pratique de la danse. L'auteur reconnait elle-même que si elle n'a jamais pratiqué, elle a plusieurs danseurs professionnels dans sa famille et ça se ressent dans les discours des persos, dans la manière qu'ils ont d’envisager leur art et même dans leurs techniques, parfois un peu insolites ! (La fameuse scène du marqueur pour ne pas la citer ! )

    Les seules choses qui nous rapprochent du yaoi, dans le premier tome tout du moins, ce sont les sous-entendus graveleux, se rapprochant plus de la provocation sportive qu'autre chose, l'obsession que développent les personnages pour l'autre dans ce qu'il représente (le coté Némésis de l'adversaire) et la proximité des corps induite par la danse. Le manga prend le temps de poser les bases d'un univers cohérent sans forcer les relations entre ses personnages qui ne se revendiquent même pas homo contrairement à d'autre séries longues comme junjou romantica par exemple.

    Si je j'apprécie énormément sa narration, je ne peux pas passer sous silence les défauts de l'oeuvre. Notamment, quand on voit la finesse et le mouvement des illustrations couleurs et des couvertures, on ne peut qu'être désappointés devant les dessins des pages intérieures: Ils sont moches. Que ce soit une question de gout ou juste une volonté de l'auteur de ne pas avoir de perso trop beau pour rester dans son optique réaliste, je n'accroche pas du tout au physique des personnages. Et enfin, un truc qui m'agace toujours dans les mangas: Les fonds blanc ! Grrrr ! Je sais que c'est pour qu'on ne soit pas distrait du mouvement toussa toussa mais non ! Trop c'est trop ! C'est moche ! 

    Après, c'est sûr que par rapport à l'histoire et à la narration, c'est un point négligeable mais cela reste hautement surprenant pour une mangaka qui dessine déjà depuis plus de dix ans...A recommander pour les fan de BL pas pressés ou au fan de manga sportifs qui ne seraient pas dérangés par une romance gay. 


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  • Fudanshi Koukou Seikatsu

     

    ( Le seul anime grand public de cette semaine ! Et drôle en plus !)

     

    Fudanshi Koko Seikatsu est un manga humoristique écrit et dessiné par Michinoku Atami. Il est publié dans le web-mag Zero-sum Online des éditions Ichijinsha puis en format relié depuis septembre 2015. En juillet 2016 est lancée une série animée diffusée en France par Crunchyroll en simulcast gratuit.

    Le manga d'origine étant un Yonkoma, un manga de quatre cases, la série adopte un format court de 3 minutes par épisodes à la manière de Seki ou Hetalia. Chaque épisode est donc une tranche de vie et peu presque être regardé indépendamment des autres. 

    Le pitch de base est très simple: On suit la vie de Ryo, un lycéen fan de yaoi même si hétéro. Les situations de fantasmes littéraires et les nombreux clichés qui imprègnent sa vision du monde sont autant de situations tordantes pour nous mais lui vit très mal le fait de devoir dissimuler sa passion !

    Plus qu'une critique du Yaoi, cet anime nous sert une critique des Otaku et bien sûr, ça nous parle ! Quand on voit Ryo faire la queue sous un soleil brûlant avec son kit de survie pour aller en convention, ça fait remonter des souvenirs et c'est FUN ! 

    Je ne suis pas une grande fan des séries courtes. Je n'ai pas accroché à Hetalia mais les épisodes de FKS sont tellement bien structurés avec une chute tordante que l'on est obligés de sourire ! Pas grand chose à dire sur un quelconque scénario. Les personnages sont peu introduits et comme je l'ai dit, la série n'est qu'une succession d’événements qui influent sur les épisodes suivants de manière relative.

    Il s'agit d'une série à petit budget et cela se ressent au niveau de l'animation. Heureusement, l'animation par ordinateur sauve les meubles ! Et au final, on s'en fiche pour de petites scénettes de cette ampleur ! La musique sait souligner les émotions des personnages sans trop en faire. Big up ABSOLU pour l'ending, très rythmé. 

    Au final, un anime qui peut être apprécié par tous malgré son thème, garant d'une franche rigolade pour qui peut saisir les références soit vous les otakus ! 

    Aller ! On se fait l'ending ! 


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  • Très cher frère

    Il est 22h45 ici, je n'ai plus que de la bière sans alcool et j'aborde un thème que je ne pensais jamais aborder, chers amis bonsoir ! Vous êtes des amours et vous m'aimez de tout votre cœur alors vous vous amusez à me torturer sans ménagement. Le défi de NaRen était le suivant: "Parle nous d'un Yuri, je sais que tu n'aime pas le genre mais ça t'ouvrira à d'autres horizons  !". Bon. Que vous me croyez ou non, j'ai jamais vraiment regardé de Yuri. En revanche... J'ai visionné récémment un Shojo-Ai qui vaut le détour: Très cher frère.

     

    De son nom japonais "Onisama-ee", il s'agit d'une série animée de 39 épisodes diffusée en 91 et qui est adaptée du manga sorti en 1975, oeuvre de la talentueuse, de la magnifique, Rioko "J-ai-la-légion-d-honneur-lol" Ikeda. Si tu es un inculte, c'est la grande dame à l'origine de Lady Oscar.

     

    L'histoire de Très cher frère, c'est celle de Misono, elle a 15 ans et elle entre dans un grand lycée pour fille. En quittant son collège, elle a demandé au jeune professeur Henmi de devenir "son frère", son correspondant. Elle lui confie donc ses joies et ses peines, dans cet environnement en vase clos ou les sentiments, d'amour et de haine, des jeunes filles sont exacerbés. En effet, il y a un groupe d'entre elles qui déchaîne les passions, la Sororité de la Rose dont les membres sont triées sur le volet parmi les étudiantes les plus belles et les plus riches.

     

    Que les choses soient bien claires. Si vous êtes une femme hétéro, vous allez obligatoirement questionner votre sexualité. Ce manga et cet animé s'inscrivent en effet dans un mouvement qui place les héroïnes féminines androgynes en position d'hommes de l'histoire, les fameux Harem Bisho et c'est très perturbant. Mais on peut comprendre que devant Kaoru ou Saint Just (qui a d'après le texte "une odeur masculine"), notre petite Misono perde pied !

    En même temps, il faut dire que après Lady Oscar, Ikeda avait de l'expérience. Je trouve que cette dernière ressemble particulièrement à Saint Just d'ailleurs... Le Chara-design est donc soigné, inspirant la grâce et la noblesse des traits si caractéristiques de l'auteur avec ses nez pointus et ses visages anguleux.

    La série a assez mal vieilli visuellement, ses codes étant démodés (on ne fait plus de boucle d'animation en surimpression ou d'arrêt sur Artwork). Néanmoins, sa grande soeur Lady Oscar datant de 79, on note une belle amélioration des lumières et contraste et l'animation est soignée et déjà bien moins statique ! Il est drôle de souligner que plus de dix ans après, le studio avait gardé des bruitages de LO qui se voient réutilisés ici. (Vraiment il faudra que je vous parle de cette série un jour ! )

    Mais on s'en fout. On s'en fout parce que dans Shojo-Ai il y a Shojo et qu'on est là pour ressentir des émotions. Et croyez-moi que vous allez en ressentir, des violentes même parfois. Pour la petite anecdote, cet anime a été retiré de la programmation du club Dorothée parce que 1: Montrer des relations même super platoniques entre deux femmes aux petites têtes blondes, ça passait moyen et de 2: Cet anime détient la combo absolue et réaliste du malaise étudiant: Harcèlement moral et physique, forme de bizutage, sectarisme, addiction aux médicaments. Ce sont des thèmes graves, traités sans fioriture ni filtre.

    En ce qui concerne les histoires d'amour en elle-même. Tout est suggéré. Avec assez d'insistance parfois (Oui épisode 13 ! C'est à toi que je parle ! Toi aussi 8 ! Non mais franchement !) mais si vous voulez des bisous baveux et du sekse, passez votre chemin mécréants ! 

    Même si les personnages souffrent d'un épineux problème de communication (problème sur lequel reposent 99% des intrigues de shojo), le scénario est bien construit et surtout, pas niais pour un sous ! Bien au contraire, je vous conseille de prendre du prozac tant les filles de l'école Seiran ont une vie de merde !

    Au final: Oui. Regardez Très Cher Frère, pleurez un bon coup, bavez sur Saint-Just et Kaoru et admirez ce que c'est un vrai Shojo (ai). Je vais pas faire l'affront de mettre le générique en français parce que bon. Il est tout pourri...

     

    A PROPOS DE L'EDITION: Oui je le met à la fin maintenant comme ça j'emmerde plus personne. Déjà, il faut savoir que cet anime est IMPOSSIBLE A TROUVER EN STREAMING SUR LE NET ! Merde ! Normalement des vieilles séries comme ça tu les as en version pirates depuis des lustres ! Parfois même sur youtube ou dailymotion ! Mais là...Nope. C'est pour ça que j'ai du acheter le coffret ! 

     Il est disponible au prix de 14.99€ chez Anime-Store. L'édition a été faite par Kazé qui comme d'habitude soigne ses menus mais...Putain ce que c'est moche ! Le coffret est moche (et fragile), les boites de DVD toutes fines impossible à refermer sont une horreur, les jaquettes mêmes des DVD sont moches ! En plus, la qualité d'image est vraiment dégueulasse. Cette série est sortie en 1991, la même année que City Hunter ! Ce n'est pas normal d'avoir une image aussi dégradée ! D'ailleurs, il existe un portage italien de bien meilleure facture...

    En gros, si jamais la série sort en streaming demain...Vous savez quoi faire.

     

     


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  • Grimms Manga

    Depuis Once Upon a Time, on dirait que c'est la mode de réécrire nos vieux contes de fées poussiéreux. C'est ce qu'a décidé de faire Kei Ishiyama. Grimms Manga est un recueil d'histoires publié au Japon en deux volumes en 2007 et 2009. En France, les droits de traduction sont possédés par Pika Edition qui l'a publié en 2012.

     

    Je ne parle jamais des éditions du manga car généralement, on a pas grand chose à dire. En effet, la plupart des éditions sont standardisées sur une base de couverture monochrome couverte par une jaquette de papier glacé en couleur. Rien de bien original. Pourtant du haut de ses 14€95, un tarif assez élevé pour un manga, et de sa taille plutôt imposante doublée d'une épaisseur plus qu'honnête, l'intégral de Grimms est un très beau livre qui mérite sa place sur votre étagère. Comme vous pouvez le constater sur l'image ci-dessus, la couverture (vraie, pas une jaquette) arbore un aspect de vieille reliure de cuir. Toutes les lettres sont dorées. Oui, c'est cliché pour un livre de conte mais justement, cela renforce le sentiment de se retrouver devant un bel ouvrage ce qui assoit la légitimité de ce livre à nous parler de nos contes anciens. Alors que la partie en rouge a une finition mate, l'illustration est très brillante. Le paysage hivernal nous rappelle que cette édition est à la base une édition de noël et le Chaperon Rouge tellement choupi constitue une chouette mise en bouche du talent de la dessinatrice ! La tranche et la quatrième de couverture ont été pensées avec le même soin: Illustrations glacée de la Reine-Grenouille,de Blanche-Neige et lettres d'or.

    Le Premier et le dernier feuillet, en papier rouge de bonne qualité, sont ornés d'un petit dessin du Monstre du château version chibi. C'est seulement un petit détail mais cela montre à quel point cette édition a été pensée pour constituer un bel objet, presque un livre de collection (Tapez, cercle du bibliophile dans google, ça vaut le détour !). 

    Ce qui fait la force de cette édition, ce sont ses illustrations couleurs. Au nombre de 22,elles constituent une véritable plongée dans la féerie des oeuvres originales. On pourrait presque regretter qu'elles ne soient pas imprimées sur un papier de meilleur qualité, peut-être brillant. On trouvera aussi dans cette édition quelques strips et des crayonnés, magnifiques encore une fois.

     

    Car ce manga est BEAU. Oui, c'est un style Shojo tout à fait classique, avec des grands yeux et des pétales de fleurs. Mais c'est bien fichu. Très très bien fichu. De plus, le découpage des cases est très graphique et particulièrement déstructuré. Les personnages sortent de leurs cases et ont toute la place pour s'exprimer. Les pages de couverture sont somptueuse avec un fourmillement de détail très baroque comme on peut le voir dans les superbes illustrations de Black Butler par exemple.

     Mais, est-ce que les dessins suffisent à faire un bon manga ? Pas vraiment. Penchons-nous donc sur l'adaptation des contes. L'auteur en a choisi 9. On passe des plus connus: Le petit chaperon rouge, Raiponce, Hansel et Gretel, Blanche-neige et le Chat Botté vers les contes plus confidentiels que l'on se plait à découvrir: Les deux frères, Les douze chasseurs, Le roi-grenouille et La Fauvette-qui-chante-qui-sautille (conte que je ne connaissais absolument pas mais qui semble être une autre version de La Bête et le Rossignol, lui même à l'origine de La Belle et la Bête). Ce choix est judicieux puisqu'il induit une certaine variété: Conte de princesse, de cape et d'épée et récit initiatique. Mais 9 contes en 2 volumes, cela fait beaucoup. Et ça se sent. Culturellement, un conte n'est pas long, une dizaine de pages et parfois moins, puisqu'il est issu de la tradition orale. Seulement, on ne peut pas comparer une narration écrite à celle d'une bande dessinée. Pour que le récit reste claire pour le lecteur, il va avoir besoin de plus de pages, plus de dessins, que si il avait affaire à un narrateur omniscient qui présenterait l’action. C'est peut-être là le défaut majeur de ce manga. Il ne sait pas prendre son temps et de ce fait, est frustrant. Peut-être aurait-il été plus judicieux de ne s'attarder que sur 4 ou 5 contes, 2-3 par tome, pour pouvoir prendre le temps de développer ces personnages. Malgré tout, ce défaut semble connu par l'auteur et, certains récits riches sont coupés en deux parties.

    Ils s'agit de bonnes adaptations, sorte d'histoires alternatives: "Et si le grand méchant lou avait été un petit lou-garou amoureux du chaperon rouge ? Et si le chat botté avait des pouvoirs magiques ?" en résulte une véritable réinterprétation, ainsi que des situations parfois cocasses à l'humour très japonais.

    Alors...Est-ce que je recommande ce manga ? Hum...Oui...Et non. Je n’insisterais pas plus sur le coté luxe de cette édition ni sur les graphismes mais les récits souffres de quelques faiblesses  et ont parfois un aspect assez enfantins qui pourrait désappointer les adultes.  Si il n'est pas dans mes coups de coeurs, je ne regrette pas pour autant cet achat. ;)


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  • Alleeeer ! Un Shojo ! C'est rare ! 

    Shirayuki aux cheveux rouges est un shojo prépublié depuis 2006 dans le magazine LaLa depuis 2006. Au japon, on compte déjà 14 tomes. En France, il est publié par Kana depuis 2012. Une série a été produite en 2015 et c'est d'elle que nous allons parler aujourd'hui !

    Déjà, ça partait très très bien. L'anime a en effet était produit par le géant Bones soit le studio qui a accouché des deux séries Full Metal Alchemist et de Ouran Highschool Host Club, entre autres.  Ça claque hein ? Et effectivement, si on s'attache un peu à l'animation et à la musique, on ne peut que saluer la réalisation:

    Les mouvements sont fluides, les couleurs sont vives... Je pense que vous l'avez bien remarqué sur mon gif d'ouverture. 

    La musique donc se compose de thèmes élégants et raffinés. Le thème du Prince par exemple est une merveilleuse gamme chromatique au violon. C'est sans contexte l'OST le plus soigné que je n'ai vu depuis longtemps. Peut-être même depuis Bleach dans un autre genre.

    Pourquoi un thème aussi précieux me direz-vous ? Et bien, Shirayuki est un véritable conte de fées:

    Shirayuki est une jeune pharmacienne. Elle est travailleuse et belle comme un cœur avec sa rarissime chevelure rouge. Cette particularité attire les convoitises notamment celles du prince Raji qui a dans l'idée d'en faire sa concubine. Mais notre mignonne pharmacienne étant une femme indépendante, elle coupe ses cheveux et s'enfuit vers le royaume voisin. Où elle fait connaissance de Zen: Prince du royaume de Clariness .  

    Soyons Clairs: Je range cet anime dans la catégorie "Plaisir Coupable" c'est à dire que c'est pas le genre de chose que je peux assumer pleinement. En effet, malgré la réalisation époustouflante, on reste devant quelque chose de magnifiquement cucul. Certes, l'héroïne est d'abord présenté comme une femme forte et indépendante mais vite elle vient à se reposer sur Zen.

    De même,niveau originalité, en une saison, les intrigues arrivent à être recyclées. Je suppose que c'est pareil dans le manga mais bon. D'ailleurs cette intrigue elle est un poil mensongère ! Shirayuki, en français Blanche-neige, commence avec moult renvois au conte de grimm... Oubliés dès le deuxième épisode.

    Au final, un shojo beau mais classique.  A réserver aux amateurs du genre ! 

    L'opening ?

     

     


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